Images 2023-2024
Hiver 2023-2024
Traditionnellement l'hiver est la saison des... hivernants !! Qui l'eût cru ? Parmi les petits oiseaux, le Tichodrome échelette est certainement l'un des plus attendus, la couleur de ses ailes, visible uniquement lorsqu'elles sont déployées est vraiment extraordinaire, au sens littéral du mot. Cette année j'ai eu du mal, la chance n'étant pas de mon côté mais j'ai fini par faire quelques images sympas:
Autre espèce très classique en hiver et bien plus facile à voir, l'Accenteur alpin, très familier (il peut venir à quelques centimètres, et cette année un d'eux est venu picorer dans ma main) il ets présent sur beaucoup de sommets des collines provençales:
Les Grands corbeaux sont des oiseaux injustement mal-aimés; ce sont pourtant des animaux remarquables, d'une envergure comparable à celle d'une buse et qui n'ont rien à leur envier en ce qui concerne le vol. On les rencontre essentiellement dans les zones de falaises:
Les seules Hirondelles visibles en hiver sont les Hirondelles de rocher. On peut en voir toute l'année mais ici les rassemblements sont plus fréquents en hiver et dans le massif de la Sainte-Baume il est fréquent de les rencontrer en soirée:
Voici quelques photos de piètre qualité mais cependant intéressantes. Il est en effet rarissime de voir une Harelde boréale dans la région, je crois que c'est seulement la deuxième fois que j'en vois une dans les Bouches-du-Rhône, et comme la première fois dans le secteur de l'Etang de Berre:
L'hiver est bientôt fini, les insectes sortent alors je ne mets plus de graines à la mangeoire. Voici donc les dernières photos pour cette année faites depuis la fenêtre de la cuisine. Scènes familières que je prends toujours autant de plaisir à vivre.
Il semble que les Mésanges noires ne se reproduisent pas dans les Bouches-du-Rhône. Sauf près de chez moi !!! (mais pas tous les ans) Nous ne sommes pas encore au printemps pourtant un couple est bien présent avec un comportement suggérant que les batifolages printaniers sont déjà d'actualité. Pour mon plus grand plaisir j'ai pu faire de belles observations de ce couple aujourd'hui, et bien sûr quelques photos:
La Tourterelle turque fait partie de ces espèces si communes qu'on ne les regarde plus; mais personnellement je reste toujours séduit par son élégance, même dans des positions qui ne s'y prêtent guère:
Voilà bien longtemps que je n'avais plus fait de sortie photo consacrée exclusivement aux oiseaux. Et cela commençait à bien me manquer aussi ai-je profité d'un créneau libre pour une petite virée. Certes je n'ai vu qu'une vingtaine d'espèces, toutes assez ou très communes, mais j'ai quand même eu la joie de rencontrer une Rémiz penduline, ce qui m'a ravi car c'est une de mes espèces favorites:
Parmi les espèces habituelles j'ai croisé des Grands cormorans:
des Hérons cendrés:
et un Busard des roseaux en chasse, toujours aussi difficile à bien saisir en photo:
Les Etourneaux sansonnets sont très communs et parfois en hiver des individus semblant tout noirs peuvent faire croire à des Etourneaux unicolores. Mais le plus souvent ce sont bien des sansonnets, simplement le plumage d'hiver est mal visible, surtout si l'oiseau est à contre-jour, comme par exemple sur les deux photos ci-dessous.
Automne 2023
Pour les derniers jours de l'automne ça s'agite un peu. Outre les oiseaux du jardin je suis allé sur les crêtes provençales voir les visiteurs d'hiver mais auparavant je vais vous parler un peu des oiseaux visibles chez moi. Hier un Pic vert est venu chercher pitance sous l'écorce d'un noyer du jardin. La lumire était blafarde, et je n'ai pu faire une photo qu'à 3200 isos ce qui explique son manque de définition, mais la pose est sympa.
Je ne montre pas souvent de photos des Choucas des tours, aussi comme j'y pense aujour'dhui en voici une faite au coeur du village.
Et comme j'ai fait deux petits montages pour montrer quelques oiseaux des jardins à mes concitoyens, autant vous en faire profiter aussi (en cliquant sur les photos vous les verrez en plus grand). Sur la première il s'agissait, suite à une demande, de montrer les différences entre Mésange bleue et Mésange charbonnière (mon seul regret étant que pour demander les gens sont souvent très à l'aise, ça semble extrêmement compliqué de dire ensuite un petit mot, du genre pas trop long, comme "merci", quand je prends du temps pour les aider). Au dessous quelques portraits (Mésange bleur, Pinson des arbres femelle, Accenteur mouchet, Mésange charbonnière, Tarin des aulnes femelles, Chardonneret élégant)
Pas grand-chose ces derniers temps. Des photos classiques des oiseaux du jardin que je posterai peut-être bientôt et aussi quelques images pas formidables mais qui ont le mérite d'être différentes de celles que je fais d'ordinaire, voici un duo de Fauvettes à tête noire et une Grive musicienne dans des flaques:
C'est l'époque où les petits oiseaux fréquentent assidûment les mangeoires. Comme je sais qu'il y a pas mal de confusions entre certaines espèces j'ai fait un petit montage comparatif sur les mésanges et fauvettes peu simples à différencier pour les personnes peu expérimentées. Si vous voulez voir en plus grand cliquez sur l'image.
Et j'en profite pour joindre une photo faite hier sous la pluie de ma première Mésange noire de la saison:
Pour être tranquille en Camargue il suffit d'y aller en Novembre en évitant soigneusement, s'il y en a, les raretés, aimants à photographes et ornithologues en tous genres. Sans la recherche du cliché exceptionnel on découvre alors une région au charme très particulier, que ce soit sur le rivage où le sable sculpté par l'eau et le vent est en renouvellement perpétuel ou à l'intérieur des terres particulièrement calme à cette saison.
Quoi de plus commun qu'un rouge queue noir ? Avec une belle lumière et en s edéplaçant de quelques mètres des clichés similaires et pourtant bien différents. Est-ce vraiment contradictoire ?
D'autres espèces communes sont évidemment toujours présentes, parfois lointaines mais qu'importe:
Aller en Camargue sans voir de Flamant rose, c'est un peu comme aller à l'assemblée nationale sans voir de député à la l'éthique géométriquement variable (mais kessekecé que cette comparaison foireuse ? rien j'ai un peu les nerfs aujourd'hui,avec la COP 28 chez les rois du pétrole). Mais il y a une différence notable: quand passent les flamants il est bien difficile de ne pas les admirer et de les prendre encore une fois en photo pour encombrer un peu plus mes disques durs:
La Camargue c'est ausi la lumière. Et en particulier aux extrémités du jours:
Et que serait la Camargue sans les limicoles ? La réponse est simple: ce ne serait plus la Camargue !
A cette époque les Grues cendrées arrivent, généralement on les entend avant de les voir, et c'est toujours un beau spectacle quand on les découvre:
Comme les grues il n'y a pas si longtemps que ça, les Ibis falcinelles étaient rares. Maintenant on en voit un peu partout dans et autour du delta, et quand le Busard des roseaux arrive ce sont des dizaines d'entre eux qui s'envolent ensemble.
A deux pas de la maison coule le fleuve Huveaune (oui le fleuve ! ce cours d'eau se jette dans la mer à Marseille) qui en pratique n'est qu'une petite rivière de plus en plus mal en point, malgré les pluies récentes à 2 km en amont elle est toujours quasiment à sec. Cette année un héron très peu farouche s'est installé là et on peut le voir facilement en se promenant le long des berges.
En automne les petits oiseaux des jardins deviennent plus faciles à voir. Les photos ci-dessous ont étét faites essentiellement pour continuer à me perfectionner avec du matériel léger de bas de gamme dont je vous ai sans doute déjà parlé. Les photos ne sont pas au top mais restent convenables, il est maintenant clair que j'ai la bonne solution pour partir léger en randonnée en pouvant faire face à toutes les ituations se prêtant à la photo, que ce soit pour le paysage, les oiseaux et les mammifères et aussi l'entomologie. Accompagné par une paire de jumelles également légères tout en étant excellentes, je n'ai plus à m'inquiéter du poids ni même de l'encombrement de mon matériel. Le pods total appareil+objectifs (de 28 à 600 mm en équivalemnt 24x36)+batteries+jumelles est inférieur à 1,5 kg :-)
Mais revenons aux oiseaux. Regardez les photos ci-dessous, toutes banales. Banales ? En êtes-vous bien certain ? Tatan, évènement international exceptionnel, mesdames et messieurs je vous présente en premier lieu le Moineau domestique !! Eh oui, un scoop les amis ! Ah bon chuchote alors le spectateur éberlué et poli, ben c'est un moineau quoi, pas de quoi en faire un plat. Que nenni ! Voyez-vous voilà plus de 20 ans que jour et nuit et 400 cent jours par an (si si !) je le guette, je le traque, je l'attends. En vain. Il s'arrête toujours à 100 m de la maison, mais jamais, au grand jamais (enfin bon je suis marseillais hein..), il n'a pointé le bout de son bec dans mon jardin. Et cette année, miracolo, miracolo ! enfin il est là. Je suis un homme heureux !
Et bien sûr tout le monde reconnaît ci-dessous Chardonneret élagant, Fauvette à tête noire (femelle) et Rougegorge familier:
La photo ci-dessous (Tarin des aulnes) semble un peu artificielle c'est normal, c'est un exercice purement technique. L'image originale était complètement sous-exposée en fin de jouréne et j'ai essayé de la récupérer à partir du jpg, ce qui à priori ne me semblait pas possible. Bien sûr le résultat final n'est pas g"énial mais quand même il montre les possibilités du traitement numérique.
Je m'occupe de moins en moins des mises à jour de ce blog... Il faut dire que mes activités m'éloignent quelque peu de l'ornithologie. Et d'ailleurs j'ai créé une rubrique montrant autre chose que les oiseaux: ici
En attendant de prendre une décision définitive voici en vrac un mélange sans queue ni tête de quelques oiseaux, et malgré tout suivront aussi quelques mammifères pris en photo ces dernieres semaines.
Vous reconnaissez bien sûr l'Aigrette garzette et, moins facile, au-dessous un(e ?) jeune panure à moustaches bien difficile à saisir dans la luxuriance d'une roselière:
Et bien sûr des oiseaux marins pris en photos lors de mes sorties cétacés de Méditerranée, saurez-vous les reconnaître ?
J'aime bien celle-ci:
Eté 2023
Après mon voyage de juillet en Norvège (cliquez si vous le souhaitez), peu d'images en ce mois d'août caniculaire. Malgré tout quelques-unes un peu inhabituelles prises en mer. Cela ne vaut pas la Norvège mais croiser un macareux quand on sort voir les dauphins c'est quand même sympa:
Et se faire survoler au large par un groupe de flamants roses n'est pas banal:
Les Puffins de Scopoli sont fréquents quand on est sur l'eau mais beaucoup dans cette lumière que j'aime bien:
Et plus localement tout près de la maison, j'ai pris en photo une jeune Bergeronnette des ruisseaux tôt dans la matinée avant que le soleil n'écrase tout:
Pour finir avec une jolie photo, comme je n'ai pas beaucoup d'oiseaux, une jolie marmotte prise à la montagne, là aussi dans une lumière qui m'a séduit.
Voilà un bon moment que je n'étais pas allé photographier les vautours, alors en ce début d'été c'est un but de balade tout trouvé et hop direction le Verdon. la chance est avec, le jour de mon anniversaire hop les trois espèces espérées (fauve, moine et percnoptère) sont là. Des photos classiques mais je dois m'améliorer moins de déchets que les fois précédentes, il faut dire que je déclenche moins, je commence à savoir si ça vaut le coup ou pas de tenter quelque chose.
Lorsqu'on fait ce genre de photo inutile d'avoir un gros téléobjectif, la couche d'air est un obstacle infranchissable; il faut attendre que les oiseaux soient le plus proche possible et avec un peu d'habitude il est possible de faire des gros plans nets.
Tiens un faucon crécerelle, je ne suis pas là pour lui mais ne le boudons pas !
Printemps 2023
La fin du printemps est la bonne période pour aller photographier les guêpiers. cette année j'y suis allé trop tard dans la journée et la lumière n'était pas optimale, mais qu'importe le plaisir de voir ces merveilles est toujours là. Inutile de se répandre en commentaires convenus et superflus.
Depuis la fermeture de la plaine de la Crau aux voitures des naturalistes (il paraît que contrairement aux chasseurs les naturalistes dérangent les animaux, ce qui est d'ailleurs assez évident: une alouette, c'est bien connu, préfère largement prendre un coup de fusil qu'un déclenchement d'appareil photo), il devient difficile d'y faire des photos ou même de simples observations car les oiseaux sont beaucoup plus sensibles aux déplacements à pied qu'aux déplacements en voiture. Néanmoins, en attendant que là aussi nous nous fassions refouler, on peut trouver quelques coins tranquilles où il est possible d'observer tranquillement et dans le respect la faune locale. Exemple avec ces photos de faucons crécerellettes:
Un petit passage très rapide dans la région d'Arles me donne l'occasion de quelques images classiques.
Comme toujours dans le nord de la camargue je vais voir les Panures à moustaches, et bonne surprise une rousserolle vient se percher quelques secondes tout près et bien en évidence. Les photos ne sont pas extraordinaires mais sortent un peu de l'ordinaire (enfin de "mon" ordinaire)
Bien entendu et sans surprise des Hérons gardeboeufs et des Ibis falcinelles traversent régulièrement le ciel, là encore rien de particulier mais que voulez-vous le photographe a la sale manie de déclencher chaque fois qu'il voit un oiseau passerà sa portée !
Il faudra quand même m'expliquer quelque chose: pourquoi, maintenant que je ne travaille plus, ai-je moins de temps pour mettre à jour mes photos alors que j'ai tout mon temps de libre ? Mystère et boule de gomme. D'accord les syrphes, les cétacés, le sport me prennent du temps mais enfin quand même !!! Ou alors c'est simplement que je profite de la vie, c'est pas si mal non ? :-)
Mais bon je n'oublie pas mes fidèles lecteurs, alors petite mise à jour. Vous connaissez bien sûr le mot "hétéroclite", eh bien ce qui suit: hétéroclite !!
Bon essayons quand même de mettre un peu d'ordre dans tout ça.
Dès que les conditions le permettent, hop retour à la montagne. Cette année pas trop d'espèces, mais alors quelles belles observations ! Une belle rencontre avec les Tétras lyres, les grincheux diront que les photos sont lointaines, mal définies mais cela m'est absolument égal. Je me refuse à aller sur les "spots" connus où il y a plus de photographes que d'oiseaux. Chacun fait ce qui lui plaît, et je me garderai bien de juger ceux à qui ça plaît, mais cette pratique, qui finalement se rapproche un peu d'une prise de vue en affût payant ou même dans un zoo, ne m'intéresse pas. Le plaisir de la recherche, la joie de la découverte font partie de mon activité, le déclenchement pour la prise de vue est certes un bon moment, mais pas forcément meilleur que les autres. Chemin faisant j'ai croisé aussi quelques espèces habituelles au delà des 2000 m d'altitude. Les photos ne sont pas terribles, mais jai passé de bons moments à observer ces oiseaux, c'est bien là l'essentiel. Et puis d'autres belles rencontres. Une Chevêchette d'Europe très peu coopérative et dont je n'ai fait qu'une photo souvenir mais un aigle royal qui a eu la bonne idée de passer là où je l'attendais. Et surtout, surtout, une observation surprise incroyable d'une Chouette de Tengmalm, certainement la plus rares de nos chouettes. Et en plus des photos réussies, que demander de plus ?
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Lors de mes sorties en mer pour voir baleines et dauphins évidemment je croise aussi des oiseaux. Des très communs comme les Goélands leucophées (on voit ici grâce à son plumage qu'il n'est pas adulte) et les pufins, en particulier le Puffin de Scopoli, notre alabatros à nous (c'en est pas un mais il y ressemble beaucoup) dont je ne me lasse jamais: le voir jouer avec le vent sur la crête des vagues le bout des ailes frôlant l'eau est magique.
Voici quelques bricoles habituelles dont une photo de mésange bleue que je trouve originale (même si bien sûr elle est un coup de chance):
Très classique dans le village un rougequeue noir sur une clotûre de jardin:
Un simple Pigeon biset domestique, mais la photo est plaisante:
Le printemps c'est aussi le moment où les fauvettes à tête noire s'en donnent à coeur joie dans les lierres dont les baies font leur régal, et c'est aussi le moment où il est très facile de les prendre en photo. Je n'en mets que deux pour ne pas surcharger la page mais j'en ai réussi toute une série:
Hiver 2022-2023
Incontestablement les deux observations les plus remarquables de l'hiver auront été le Traquet du désert et le Chevalier de Sibérie.
Commençons par celui-ci: à ma connaissance ce fut la première observation française, j'ai hésité à y aller car mon côté ours me tient souvent éloigné des coins à la mode, et là tous les orntihos de France et de Navarre en quête de nouveautés ont dû défiler. Mais bon, comme j'ai pris plusieurs jours pour coupler cette observation avec d'autres j'ai fait une dérogation :-) (les photos plus bas de macreuse et de harle en vol ont été faites à proximité). Je ne l'ai pas regretté, la proximité avec l'oiseau était assez remarquable (et j'ai toujours autant de mal à comprendre pourquoi quand on est à quelques mètres d'un oiseau certains cherchent encore à être plus près .. Remarque également valable pour le traquet)
Le Traquet du désert est un oiseau rare mais infiniment moins que le chevalier, cela fait déjà la troisième fois que j'en vois. Là aussi la proximité est bonne, il suffit de repérer où il se pose, de s'asseaoir à proximité et d'attendre calmement. Vouloir alors l'approcher davantage n'a aucun intérêt et est même contre-productif.
Aujourd'hui je vous présente quelques oiseaux qu'on ne voit pas souvent dans ces conditions.
Le Harle huppé est régulier l'hiver par cez nous, mais on l'observe le plus souvent de relativement loin et le voir passer en vol juste au-dessus de soi est un privilège peu commun :
Cette Macreuse brune est blessée et c'est sans doute la raison pour laquelle elle est restée à une distance raisonnable pour pouvoir l'immortaliser:
Très commun le Grand cormoran est facile à voir, notamment en hiver, dès qu'il y a de l'eau à proximité:
La Buse variable est un oiseau souvent méfiant, mais parfois certains individus sont coopératifs:
Ne trouvez-vous pas que ce petit Pouillot véloce a un air bien pensif ?
Quelques images en vrac de vols de ci de là car le saviez vous ? les oiseaux volent ! Saurez-vous les identitifer ? (Si non petit message en commantaire je vous aiderai ;-)
Le printemps étant arrivé il serait plus que temps de mettre à jour les images de l'hiver non ? Allez hop, quelques photo-graphies, au sens propre du mot...
Au lever du jour et à quelques minutes d'écart, la même scène:
Et là il est où l'oiseau ? Y en a pas ! Alors pourquoi cette photo ? Pour rien, elle me plaît, je ne sais pas pourquoi, mais ça suffit non ? :-)
Le vendredi 7 avril à 18h30 je ferai une conférence sur les oiseaux des jardins à la bibliothèque municipale d'Auriol (13) Entrée gratuite, réservation inutile. En parallèle une exposition de photos sur une partie des espèces visibles sur la commune. A bientôt si le coeur vous en dit !
Il y a quelque temps je vous parlais des écueils rencontrés avant de réussir quelques images. Aujourd'hui je vais illustrer cela.
En ce froid matin d'hiver me voici dans un jardin public en quête éventuelle de quelques clichés d'un petit oiseau très rare, le Pouillot de Pallas. Autant vous le dire tout de suite je l'ai trouvé rapidement grâce à son cri mais je ne l'ai jamais vu suffisamment longtemps pour le prendre en photo. Vous ne le verrez donc pas ici. Mais lorsqu'on aime les oiseaux, on aime tous les oiseaux et si j'ai la possibilité de faire de jolies photos je les fais, même s'il s'agit d'espèces communes. Je me prends au jeu, découvrir l'oiseau, attendre l'instant propice pour déclencher, regarder fébrilement l'écran de l'appareil une fois la photo prise et recommencer encore et encore....
Ce jour là, comme souvent en hiver je croise la route d'un rougegorge. Ce n'est pas une espèce bien difficile à prendre en photo mais lorsque la lumière est belle je ne résiste pas à l'envie de l'immortaliser une fois de plus.
Pour les pouillots c'est une autre histoire. On les entend souvent, on les devine en train de voleter entre les branches. Mais les voir nettement et faire une mise au point correcte c'est une autre histoire, parfois l'autofocus est insuffisant et il est préférable de passer en mode manuel,le résultat est alors loin d'être garanti !
Voici un exemple de la scène que l'on voit souvent lorsqu'on cherche de petits oiseaux comme les fauvettes ou les pouillots: avouez que voir qu'il y a là un oiseau n'est pas évident (et n'oubliez pas que c'est bien plus petit dans le viseur et que là j'ai déjà supprimé une partie inutile de l'image) ... Le voyez-vous ?
Voici maintenant un crop centré sur l'oiseau et évidemment la photo n'est pas idéale.
Il faut alors faire preuve de patience, observer les mouvements de l'oiseau. Parfois il se montre un peu plus mais ce n'est toujours pas suffisant.
Et puis de temps en temps il se montre dans de bonnes conditions, il ne faut alors pas le rater mais cela va si vite que souvent la photo n'est pa strès bonne, il faut l'accepter :-)
Et hop encore quelques photos faites dans le jardin ou à peine plus loin. Une série très inégale avec des images vraiment médiocres que j'ai enlevées pour ne garder que les moins mauvaises. Médiocres pour différentes raisons: lumière, environnement, mauvais réglages de l'appareil, cadrage ... Pourquoi les laisser alors ? Pour montrer qu'un photographe peut certes avoir des réussites mais que son chemin est loin d'être un long fleuve tranquille (d'ailleurs revenez dans quelques jours, je vous montrerai une des difficultés rencontrées lorsqu'on part à la recherche de clichés)
Cette année il ne pleut hélas jamais mais je n'ai que rarement une bonne lumière lorsque les oiseaux se montrent. Dommage. Pourtant de temps en temps la chance tourne; ci-dessous trois ou quatre photos ont été prises par bonnes conditions.
Pas bien loin de la maison je vais voir de temps à autre s'il y a des choses intéressantes sur un petit étang. Généralement pas de rareté mais parfois des possibilités de prises de vues originales. cette fois c'est une Bernache nonette férale qui est sur les lieux, accompagnée par un Héron cendré, des Canards colverts et des Bergeronnettes grises qui courent sur la surface de l'étang gelé (en photo un oiseau de deuxième année civile à la tête bien jaune). Surprise : un sanglier peu farouche (et sans doute pas dans une santé étincelante) fouille les berges; par précaution je préfère malgré tout ne pas trop m'approcher ...
Ce week-end est celui du comptage des oiseaux des jardins. Peut-être que certains d'entre vous souhaitent y participer alors quelques espèces communes prises en photo aujourd'hui dans mon jardin et que vous verrez peut-être:
Verdier d'Europe:
Accenteur mouchet:
Chardonneret élégant:
Etourneau sansonnet:
Mésange bleue:
Et j'en profite pour signaler que si vous êtes en Provence littorale, et donc en particulier les Bouches-du-Rhône) inutile de mentionner les Mésanges nonettes, il n'y en a pas !(les confusions avec la fauvette à tête noire sont les plus fréquentes)
Quand on sait où et quand aller photographier le Tichodrome échelette c'est nettement plus facile ! petite série de ces derniers jours. Une (oui mais laquelle ???) de ces photos est ma préférée, mais pas sûr que votre coeur penche du même côté !
Quelques photos diverses en ce début d'hiver...
Rien ne ressemble plus à un pingouin en surface qu'un autre pingouin en surface. Alors lorsque j'ai su que cette année il y avait un afflux exceptionnel de ces oiseaux (afflux en nombre, il y en a toujours quelques-uns chaque année) je ne me suis pas précipité, en me disant que pour faire des photos quasi identiques à celles que j'ai déjà ce n'était pas la peine de polluer un peu plus pour pas grand-chose. Mais après un repas familial le jour de Noël à Saint-Cyr je suis allé faire un petit tour sur le port (avec mon hybride Olympus dont je vous ai déjà parlé) au cas où... A ma connaissance il n'y en avait pas de signalé ici mais sans doute pour cause de manque d'observateurs. Et paf sitôt arrivé sur place, en voilà un, bien sûr très coopératif:
Pour finir l'année, dans un milieu très différent, une photo de Pie-grièche méridionale, un oiseau malheureusement de plus en plus rare et difficile à voir dans de bonnes conditions. Et sur un perchoir rocheux comme sur cette photo ce n'est vraiment pas banal. Jolie surprise:
Ma première photo de l'année a été celle d'un mal-aimé: le Grand corbeau, facilement confondu avec d'autres corvidés, et en particulier la Corneille noire. L'air de rien c'est un gros oiseau (de la taille d'une buse) et le voir voler est un régal:
Cette photo lointaine peut sembler médiocre (surtout comme ici en petit format) mais je l'aime bien car il me semble y retrouver l'ambiance présente dans les falaises provençales:
Autre milieu, et celui-là vous commencez à le connaître: mon jardin ! Le plus souvent j'y fais des photos de petits passereaux si possible au soleil, mais je découvre peu à peu les possibilotés qu'offre une lumière diaphane, à l'aube par temps gris. Ainsi les couleurs peuvent apparaître sous un jour différent, en témoigne cette photo de Tourterelle turque: