Automne 2022

Pour terminer l'automne rien de fameux mais encore quelques oiseaux du jardin:

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En composition photo on parle souvent du "cadre dans le cadre", ici avec cette mésange charbonnière ça en devient caricatural !

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Je poursuis mes essais avec le matériel Olympus léger dont je vous ai déjà parlé (cf partie au-dessous de celui-ci). Pour pouvoir utiliser correctement l'OMD-EM5 il faut vraiment se plonger à fond dans les menus et le mode d'emploi car il faut bien le dire c'est assez tordu et pas du tout intuitif. Par exemple pour sélectionner la sortie jpg la plus fine il faut aller dans "couleur-balance des blancs ...). Il y a même une possibilité d'autofocus sur une zone restreinte (j'en ai parlé précédemment, au départ j'étais très gêné par ce point) qui ne figure nulle part dans le mode d'emploi et que j'ai découverte par moi-même. Il y a aussi des choses surprenantes au niveau de la stabilisation: les images sont meilleures avec une vitesse d'obturation assez lente qu'avec une vitesse plus élevée. Donc je commence à my voir plus clair, le taux de déchets diminue mais je reste malgré tout assez circonspect vis-à-vis des hybrides, je n'arrive pas à me faire le temps de latence après le déclenchement, et en rafale c'est carrément frustrant.

Voici donc quelques nouvelles photos, toujours faites dans le jardin et par temps couvert (inexplicablement cette année lorsqu'il fait soleil les oiseaux ne se montrent pas). L'avantage c'est que je teste le matériel dans de mauvaises conditions, ce qui permet d'espérer que ça ne pourra être que mieux par beau temps.

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Pour terminer cette mini-série une photo "décalée" comme dirait un de mes amis. Honnêtement pas réussie, peu lisible, lointaine, pas près nette, mal éclairée...mais (et tout est dans le mais) elle me donne l'idée d'une piste à explorer:

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Dans la série des tests de matériel voici des essais avec le zoom Olympus 75-300 qui est un objectif assez bas de gamme sur un boitier dont je vous ai déjà parlé, l'OMD-EM5 qui commence à bien dater (il a maintenant 10 ans) et qui avec seulement 16 Mpx peut faire sourire les aficionados des appareils les plus récents, bien plus performants. Plus performants ? Certainement, je n'en doute pas une seconde. Mais, avant d'acheter quelque chose il faut analyser ses besoins. Par exemple, ce que je demande à un téléphone c'est avant tout de pouvoir téléphoner... Et à un appareil photo c'est de faire des photos. La vidéo en 4k ou davantage, le wifi, le gps, des pixels permettent de faire des tirages d'un m², des rafales à 30 images par seconde sont autant de perfectionnements qui me laissent de marbre. La qualité de l'autofocus, la dynamique, l'ergonomie sont par contre importantes pour moi. Le combo peu cher que j'essaie aujourd'hui c'est simplement un outil de dépannage, léger et peu encombrant pour une longue randonnée, outil avec lequel j'espère pouvoir garder des souvenirs de rencontres inattendues au cours de mes périples. Et regarder de jolies images sur l'écran de mon ordinateur me suffirait largement.

Alors quelles sont mes conclusions ? Côté poids avec moins de 900 g pour le boitier, le zoom 75-300, la batterie et la courroie il est bien évident que ça n'a rien à voir avec un reflex (ou même un hybride comme le Canon R7) et un zoom équivalent. Côté prise de vue par contre c'est nettement plus délicat qu'avec mon matériel habituel. Je n'ai pas encore essayé (vues les difficcultés déjà rencontrées pour un oiseau posé) mais il est à peu près certain qu'il ne faut pas trop compter réussir de belles photos d'un animal en mouvement, et en particulier d'un oiseau en vol.
La montée en sensibilité est plutôt mauvaise mais avec les logiciels modernes on arrive assez bien à améliorer les résultats dès qu'on monte en isos sans cependant espèerer aller au delà de 1600 isos. mais le gros point noir est la difficiulté de la mise au point: la zone autofocus est trop large et pour une mise au point précise avec cet aufocus il faut impérativement que l'oiseau soit sur un fond net, ou alors il faut passer en mise au point manuelle, ce qui n'est pas facile.
Cependant je ferai d'autres tests car actuellement je n'ai pas pu bénéficier de bonnes conditions de lumière, le temps étant gris lorsque j'ai fait. Malgré cela et malgré mon inexpérience avec ce matériel je trouve qu'obtenir des images agréables est tout-à-fait accessible. Voilà des exemples de ce que j'ai pu obtenir; rien d'extraordinaire mais des images correctes, à vous de juger:

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En balade au bord de l'huveaune je fais deux jolies rencontres. Un Cincle plongeur que je n'avais plus vu ici depuis quelque temps, et un Rougequeue noir dans une lumière inhabituelle. Occasion pour moi de vérifier une nouvelle fois que mon boitier 6D correspond bien à mes attentes, surtout quand on connaît la distance à laquelle se trouvait le rougequeue (la photo est très fortement cropée):

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Je présente aujourd'hui quelques photos d'espèces communes faites à l'occasion d'un essai de l'hybride Canon R7 (format APS-C) qu'on m'a gentiment prêté. je suis donc allé au plus simple, et le plus simple quan don est sur la côte provençale c'est les mouettes et géplands, les pigeons et éventuellement des rencontres fortuites. (je ne m'étendrai pas sur les détails mais à titre d'information malgré ses qualités cet appareil ne m'apporterait pas grand-chose de plus et je ne céderai donc pas aux sirènes de la consommation tant que celui que j'ai marche encore bien). Allez hop, voilà les photos.

Parmi les rencontres fortuites un joli Rougequeue noir a croisé ma route au fond de la calanque du Devenson (difficile d'accès, mais quel régal pour les yeux !) (la photo en préambule de cette partie a été prise au même endroit)

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Comme dit plus haut j'ai fait aussi des photos de pigeons. J'aime bien celle-ci, les amoureux de la place du village :-)

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Voici les éternels gabians, Goélands leucophées en bon français. Sur les photos ci-dessous, différents plumages, pour différents âges; la première est celle d'un adulte:

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Les mouettes rieuses étaient bien sûr présentes à la Pointe-Rouge (je parle du quartier de Marseille, pas de leur bec :-) ):

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Oups ! Avec retard je me rends compte que j'ai oublié quelques photos (prises dans le Champsaur et à la montagne de Lure) qui datent de quelques mois. Mieux vaut tard que jamais, les voici !

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L'automne est traditionnellement une période où je fais moins de photos, surtout parce que chez moi l'activité des oiseaux est moindre. Et puis je commence à avoir fait le tour de la question dans mon coin etje trouve me simages deplus en plus banales. Vous en doutez ? regardez ces quelques photos faites récemment, rien de formidable n'est-ce pas. mais c'est le jeu: je me suis fixé comme règle de faire une sorte de journal de mes activités ornitho-photographiques, l'honnêteté me pousse donc à vous montrer aussi ce qui n'est pas réussi.

Un vautour fauve très haut dans le ciel, mais le matériel moderne donne l'illusion qu'il était proche (au moins pour un oeil non exercé), tout comme la buse variable au-dessous:

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Alors que j'attendais (ou plutôt espérais) un cerf ce rougegorge est venu se poser pas trop loin. Je l'ai vu arriver mais j'ai eu du mal à le prendre en photo car sa position devant une branche presque aussi grosse que lui m'empêchait de bien le distinguer.

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Pour cette mésange à longuque queu j'aurais pu faire une photo rapprochée plus classique; mais finalement le choix de cadrer large en ne montrant qu'un petit oiseau au bout d'une branche ne me déplaît pas.

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Si vous voulez un petit compte-rendu de ma visite sur la côte atlantique en début d'automne c'est ici:

Ile d'Oléron 2022

Deuxième partie Sans surprise ce sont les laridés (mouettes et goélands notamment) qui sont les oiseaux les plus évidents lorsqu'on arrive dans la zone de l'île d'Oléron et de la réserve de Moëze. Quoi de plus naturel que voir des oiseaux marins au bord de la mer ?

http://oiseaux13.canalblog.com

Eté 2022

Comme chaque année je suis monté sur les crêtes de la Sainte-baume chercher les pluviers gyugnards. Statistiquement je les vois une fois sur quatre. mais cette année, bien que ne n'ae vu que très peu d'oiseaux auc ours de la balade je les ai rencontrés. pas très longtemps, mais suffisamment pour me donner le sourire:

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Et à part ça ? pas grand-chose si ce n'est bien sûr quelques traquets motteux en migration post nuptiale:

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A force de trépigner à la maison j'ai fini par craquer et retourner en Camargue. Je n'ai pas pu faire de photos des oiseaux espérés (que j'ai quand même vus c'est déjà ça), j'ai raté une opportunité sur une rareté pour cause de flemmingite aiguë et d'absence de réelle motivation, mais tout de même lorsque je regarde le bilan de la sortie de bons moments dans une belle lumière aux extrémités du jour avec quelques images convenables.

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Comme toujours les chaudes couleurs du lever du jour me séduisent, je déclenche de temps à autre pour essayer d'immortaliser ces instants fugaces et mouvants, vaine gageure bien sûr, mes photos ne sont qu'un pâle reflets de ces moments.

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Alors que le soleil se lève sur le grau de Piemanson trois Sternes caspiennes arrivent en criant, l'une d'elles ayant un poisson dans le bec, ce qui attire la convoitise des deux autres. Un peu plus tard le ballet des guifettes et des sternes naines est un joli spectacle, difficile à saisir en photo.

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La lumière du matin est nettement plus belle que celle d'hier à mon arrivée. Mais dans l'après-midi à mesure que l'heure avance elle se fait plus douce.

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Mais revenons à la matinée. les oiseaux ne sont pas très nombreux en cette chaude fin d'août, quelques limicoles habituels, bécasseaux, gravelots, chevalier guignette, échasse blanche:

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De temps à autre une aigrette passe, et puis un coup de chance avec ces grèbes huppés à faible distance sur une eau immobile:

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En remontant vers le nord du delta, au mas d'Agon sous des Guifettes moustacs qui chassent inlassablement, des espèces de roselière que j'affectionne beaucoup, en particulier Phragmite des joncs en migration post-nuptiale et jeune Panure à moustache (ici un mâle)

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Et pour finir cette petite série, une photo de la voie lactée prise le soir depuis la plage de Piémanson:

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A chacune de mes sorties en mer bien sûr je ne me contente pas d'observer seulement baleines et dauphins, toute la vie rencontrée est intéressante. Et bien sûr les oiseaux en font partie. Dès qu'on part vers le large il est possible de rencontrer les espèces pélagiques et en particulier les puffins. Parmi ceux-ci le Puffin de Scopoli est certainement un de mes oiseaux préférés. Le voir voler au ras des vagues sans effort est toujours un régal. Mais lorsque plusieurs de ces oiseaux se posent sur l'eau en groupe pour former ce qu'on appelle un radeau c'est aussi un joli spectacle.

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On rencontre parfois des guifettes noires en mer, mais ce ne sont pas des oiseaux marins. Celles-là étaient peut-être en migration post nuptiale. Ce qui est sûr c'est que j'attendais depuis longtemps l'occasion de faire coup double: une guifette posée sur une tortue ! De loin on pouvait douter du support mais en s'approchant plus de doute.
Et pour ceux qui n'ont jamais vu de tortues caouannes je mets deux autres photos pour bien montrer ce sympathique reptile.

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Ayant renoncé à m'acheter le boitier (Canon R6) qu'un ami m'a gentiment prêté et que visiblement je ne suis pas arrivé à exploiter pleinement (voir plus bas les photos faites avec cet appareil dans les Alpes), pour la moitié du prix de cet appareil (ce qui me permet d'envisager un autre achat) je me suis rabattu sur un réflex plein format, pas très utilisé dans mes connaissances et qui commence à dater un peu (ce qui m'est absolument égal), le Canon 6D mark II. Après trois semaines d'utilisation je cerne à peu près sa force et ses faiblesses (toutes relatives) et je vous présente ici des photos faites avec cet appareil. pas besoin d'être un spécialiste pour se rendre compte immédiatement que, techniquement parlant la qualité est au rendez-vous. Et sans surprise, tous ceux qui prétendent, dans des vidéos ou sur des forums consacrés à la photo, qu'il n'est pas concevable de faire avec ce boitier de bonnes photos animalières, et en particulier des oiseaux en vol, sont à tout le moins incompétents dans ce domaine. A vous de juger les résultats (je parle uniquement du côté technique bien entendu) sur les images ci-dessous.

Pour les tests "in situ" j'ai photographié des sujets simples et accessibles à tous (les dernières photos en bas de ce paragraphe): canard colvert, tourterelle turque, pigeon biset domestique. Au même endroit et avec le même objectif je ne suis pas arrivé, malgré beaucoup plus d'essais, à avoir des résultats similaires avec le R6 (ce qui de mon point de vue reste mystérieux).

Comme on m'a dit que cest tests n'étaient pas très représentatifs (avis que je ne partage pas entièrement) je me suis attaqué à des sujets autrement plus difficiles, les hirondelles en vol, ainsi qu'une bergeronnette que je n'avais pas prévue mais qui a fait un bon sujet. Et ma foi pour moi c'est plus que bien. Entre les deux des oiseaux plus faciles à saisir comme le pigeon ramier ou ces faucons crécerelles. Un pro trouverait peut-être qu'il manque ci, qu'il manque ça, que le sempiternel piqué n'est pas terrible, que la netteté sur l'oeil n'est pas parfaite au nanomètre près, moi je m'en fiche, je suis myope et je ne vois pas ces défauts, alors je suis plutôt content de cet achat, c'est bien l'essentiel non ?

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Je rajoute ces trois photos de faucons crécerelles sont aussi intéressantes: les deux premières pour la scène de vie (les faucons ont tué un lézard ocellé, le plus gros lézard d'Europe), la dernière parce qu'elle montre la douceur de l'image obtenue pavec un appareil plein format.

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La photo ci-dessous d'un canard pris à l'ombre sous un couvert de feuillages a été faite à 3200 isos. la gestion du bruit n'atteint bien sûr pas celle des derniers hybrides mais est déjà satisfaisante (si on ne pousse pas le bouchon trop loin)

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D'ordinaire en début d'été je pars randonner en monagne l'appareil en bandoulière, au milieu des fleurs, des oiseaux et des glaciers. mais cette année de petits soucis physiques me freinent et la montagne est si sèche que les fleurs ont déjà disparu, les insectes qui les butinent également et les oiseaux se font très discrets. Néanmoins je n'ai pu résister à la tentation de me diriger vers les hautes cimes chères à mon coeur. Sans randonner on peut tout de même avoir de beaux points de vue et cette année je m'étais mis en tête d'aller photographier la voie lactée au-dessus de la barre des Ecrins. Mais je n'avais pas fait attention à la phase de la lune et j'ai dû attendre avant d'avoir une obscurité suffisante, c'est pour cela que je n'ai as pu faire la photo attendue et que vous voyez ici non pas la barre des Ecrins mais la Meije. Le spectacle était tout autant féérique.

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Au petit matin je suis redescendu vers la vallée et fait quelques photos avec un boitier ( l'hybride Canon R6 qui a très bonne réputation) que l'on m'avait prêté et que j'avais l'intention d'acheter. Mais les divers essais que j'ai pu faire m'ont bien déçu, ce boitier ne correspond pas à mes attentes et j'ai renoncé, je vais me tourner vers un nouveau reflex, plein format, (et ne présentant pas les défauts que je trouve présents sur le R6) pour la douceur incomprable des images en comparaison de celles obtenues par un APS-C. je posterai sans doute des photos avec ce nouveau jouet. :-) Voici donc quelques photos faites avec ce R6, à part une ou deux la qualité obtenue est très en dessous de mes attentes (et encore en petit elles peuvent paraître presque correctes):

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Printemps 2022

Il y a finalement peu de photos dont je suis satisfait. Souvent sur le coup on est content (après une longue attente par exemple, ou la recherche d'une espèce rare, mais la qualité d'une photo ne devrait pas dépendre du statut de l'espèce photographiée) et le côté émotionnel prend le pas sur l'objectivité; ce n'est qu'avec le temps qu'on sait si une photo est bonne ou pas. Pourtant cette année pour une fois je pense avoir réussi de bonnes images d'ortolans et je ne crois pas qu'avec le temps je me dirai que finalement bof... Et j'espère ne pas me tromper :-)

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Bien entendu la présence du papillon sur la photo ci-dessous n'est pas volontaire, mais cela donne quand même une image originale.

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Mais j'ai un aveu à vous faire: cet ortolan était d'une nature très confiante (j'espère que ça ne lui coûtera pas la vie lorsque l'époque de la chasse reviendra), sans quoi je n'aurais sûrement pas réussi de telles images. Cet oiseau est resté longuement près de moi, par moments il me regardait avec curiosité sans aucune crainte. Instants magiques.

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En été les bruants fous sont rares ici. Mais je connais un coin où chaque année je vais les voir. Je les répère toujours à leurs cris, car les voir est bien difficile. Comme on peut s'en rendre un peu compte sur la photo, malgré ses couleurs cet oiseau se fond dans son environnement. Et même lorsqu'on le voit se poser sur les rochers ce n'est pas toujours évident de le retrouver si on le perd de vue quelques secondes; celui-ci a nécessité pas mal de patience pour pouvoir en faire cette photo, hélas bien médiocre.

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Ce jour-là, comme souvent j'ai croisé des Pouillots de Bonelli, très communs en été et faciles à saisir car peu farouches. J'en ai donc beaucoup de photos, mais je trouve que celle-ci (prise quelques millisecondes avant l'envol) a quelque chose d'un peu différent, sans doute à cause du mouvement créé par la branche:

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Combien de fois ai-je arpenté les sentiers (et les parois) de la Sainte-Baume ? Bien sûr je ne saurais le dire et cela n'a aucune importance. Ce qui est important c'est le plaisir ressenti sur les crêtes des Béguines, le sentier (ô combien)merveilleux, le plan des vaches, le petit paradis qui porte si bien son nom, les sources de l'Huveaune, le Pic de Bertagne ... Quelle que soit la saison, le ravissement est toujours là. Et cette année de belles observations: une rare Fauvette des Balkans -cousine de la classique fauvette passerinette- qui plus est chanteuse, ce qui laisse entrevoir l'éventualité d'une reproduction inédite ans la région (enfin pour ce qu'on en sait). Et ce qui est incroyable c'est que je l'ai découverte en essayant de faire des photos de la discrète Fauvette orphée. Le comble est que j'y suis arrivé :-)

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La série sur le Pic noir me fait soudain penser que je crois avoir oublié de publier cette photo de Pic vert prise dans le jardin. Je pense qu'il doit nicher à proximité mais je ne sais pas du tout où exactement.

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Il y a deux ans à l'occasion du confinement j'avais eu la chance de découvrir la loge d'un pic épeiche juste côté de la maison. Tous les jours j'allais y passer l'heure disponible, et ce fut une belle expérience avec de splendides observations. Cette année un ami m'a montré une loge de Pic noir, je n'y suis allé que trois fois mais bien que l'arbre choisi (un platane) ne soit pas très esthétique j'ai pu enfin faire des photos correctes det oiseau surprenant.

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Sur cette photo on voit comment distinguer les deux membres du couple: de face c'est le mâle avec la calotte entièrement rouge, alors que j'ai la femelle seule une petite zone derrière la tête est de cette couleur:

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Et celui alors ? Pas tout-à-fait noir semble-t-il. Mais mais mais, mais bien sûr, oui c'est bien un oisillon (déjà bien grand) !!

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Je ne fais plus trop de photos d'oiseaux dans le jardin. Mais il y a des exceptions. Par exemple ce printemps un Rougequeue à front blanc est venu nicher tout près de la maison alors évidemment ...:

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Les rapaces en vol ont longtemps été mon sujet favori, de temps à autre je ne résiste pas à l'envie de les photographier. Voir un Aigle de Bonelli est toujours un privilège, et le soir est sans doute le meilleur moment pour les photos:

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Voici une scène de vie comme on n'en voit pas tous les jours. Un Faucon crécerelle qui doit vraisemblablement nicher à proximité fonce en piqué sur une Buse variable passant trop près à son goût de son territoire:

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Et voici les deux milans visibles en France: le noir (visible uniquement au printemps et en été) et le royal. On les confond assez souvent pourtant en étant un peu attentif on voit sur ces photos qu'il y a au moins deux différences notables: l'échancrure de la queue plus marquée, et les zones sous-alaires blanc pur chez le royal:

Petit intermède, à l'occasion d'une sortie en mer, deux oiseaux peu communs à proximité des côtes provençales, un Fou de bassan (immature) et un Goéland d'Audoin. Les photos ne sont pas bonnes mais la rencontre était sympa :-)

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En arrivant dans le village il suffit de lever les yeux pour voir la falaise -le Rocher du Caire- qui le domine.

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Et il suffit de quelques instants pour voir de gros oiseaux, qui paraissent petits à cette distance, voler et tournoyer inlassablement. Montons un peu et il ne fait alors plus de doute ce sont bien des vautours, leut taille impressionne. Les Hirondelles de rocher qui volent autour d'eux semblent être des moustiques !

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Pour les voir encore mieux deux possibiltés: prendre le sentier qui par une bonne grimpette permet d'atteindre le sommet, ou bien prendre la voiture pour aller au parking situé à procimité. de là en une vingtaine de minutes sur un bon chemin montant peu on arrive au même endroit.
Selon le vent et l'heure d ela journée il peut être judicieux de se déplacer après avoir observé les mouvements des oiseaux. Une fois la bonne place trouvée c'est un festival. les vautours passent parfois vraiment très près, on entend alors le bruit du vent dans leurs plumes. J'ai vu de nombreuses fois ce spectacle, ici dans la Drôme, mais bien sûr dans les gorges du Verdon ou en Espagne, chaque fois c'est un régal. Il est possible de voir les quatre espèces de vautours susceptibles d'être vus en France; ce jour-là je n'en ai vu "que" deux, mais ça me suffit amplement.

Le Vautour moine est assez rare, le voir ainsi est un vrai coup de chance:

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Les Vautours fauves sont de loin les plus communs

(suite sous peu)

Lorsque j'ai décidé de me mettre un peu sérieusement à la photo mon mentor m'a dit qu'il était indispensable de faire des séries. Je dois avouer que je n'ai jamais bien compris pourquoi, il arrive très souvent qu'une scène soit unique, pendant un laps de temps très court et je ne vois pas bien comment et pourquoi une image unique aurait alors peu de valeur. Avec le mauvais esprit qui me caractérise je pense plutôt que les règles doivent parfois (souvent ?) être transgressées, sinon le risque de se complaire dans un conformisme sclérosant est bien réel. Les livres sur la composition des images sont à cet égard très divers, et certains, se contentant de citer des règles académiques sans cesse rabachées (la règle des tiers, la lecture de gauche à droite ...) m'ennuient profondément. Non pas parce que ces règles n'ont pas de valeur (et je les ai consciencieusement appliquées), mais elles conduisent à des images stéréotypées redondantes et lassantes (et c'est mon cas malheureusement). Sortir des sentiers battus est risqué, mais de temps à autre permet deréussir quelque chose de personnel.
Mais assez de baratin: pour aller à l'encontre de ce que je viens de dire (quoique ...) voici une mini série (les accrocs du classicisme me reprocheront son absence d'homogénéité) sur un oiseau le plus souvent discret et farouche, le Grèbe castagneux:

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Le printemps est bien sûr l'époque idéale pour aller en Camargue. Alors malgré les restrictions que je m'impose côté déplacements (à l'heure où tout le monde parle écologie et bilan carbone je m'impose de ne pas me contenter de discours et commence à appliquer quelques mesures simples à moi-même, ce qui me semble être la moindre des choses quand on se prétend naturaliste et amoureux de la nature) j'y suis quand même allé une fois en ayant le plaisir de faire (re)découvrir ce beau delta. Mon but étant essentiellement de guider mes amis je n'ai fait que peu de photos, en voici cependant quelques-unes.
Pour les "étrangers" (entendez-par là toute personne extérieure au triangle Montpellier-Avignon-Marseille !!) les Flamants roses constituent l'attraction numéro 1. J'ai essayé de sortir un peu des clichés habituels en cherchant des compositions plus personnelles, à défaut d'être vraiment originales.

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Mais bien sûr, pour tous ceux qui n'en voient pas tous les jours sur le pas de leur porte un petit portrait traditionnel:

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Et une autre photo en gros plan, plus originale:

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Voici une photo inhabituelle, et oui c'est bien le printemps !

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Pour finir cette petite série, évidemment un Flamant rose en vol, ça ne se manque pas.

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Puisqu'on est dans les vols restons-y. Une Avocette élégante:

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Un Héron cendré

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Et un Ibis falcinelle:

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Transition toute trouvée. Un ibis falcinelle dans le marais, et une habituelle échasse blanche:

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Et nous terminons avec une Aigrette garzette, présente un peu partout dans ce genre de milieux:

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Hiver 2021-2022

Quelques images de ces derniers jours. Rien de folichon, la meilleure est sans doute celle du cormoran. L'intérêt de celle de la Marouette ponctuée est de montrer une espèce que l'on voit peu, mais cette année elle est signalée à plusieurs endroits dans la région. Inconvénient, cela attire les photographes animaliers, qui sont pour certains uniquement des collectionneurs de photos ne s'intéressant pas à la nature. Pparadoxal n'est-ce pas ? c'est pourtant vrai. Certains prennent en photo tout ce qu'ils voient et demandent des identifications sur facebook. Je me souviens d'un qui avait mis son appareil photo sous un filet de camouflage -alors que lui non- pour prendre des panures en photo; croyant qu'il s'intéressait aux oiseaux en général je lui ai dit qu'à 100m de là il y avait un faucon émerillon: il m'a regardé la bouche bée pour finalement me dire qu'il ne savait pas ce que c'est. En soi ça peut faire sourire mais ce n'est pas gênant, par contre quand cela conduit à des comportemets inacceptables (piétinement des végtaux, envol des oiseaux, notamment en hiver alors qu'ils ont besoin de se nourrir pour emmagasiner des calories par exemple) c'est une autre histoire.

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Coucher de lune au-dessus de l'étang de Berre:

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Un Pic épeichette dans mon jardin: c'est un oiseau relativement commun, de petite taille, et souvent visible seulement tout en haut des arbres, ce qui rend les photos difficiles:

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Pourquoi mettre cette photo médiocre de rouge-gorge ? je n'en sais rien, ça meuble ! :-)

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On me pardonnera voici (encore !) une petite série de Camargue, faite non pas en hiver mais à la mi-décembre 2021 après une sortie oiseaux en mer que je présenterai dans pas longtemps. Je vais moins souvent en Camargue mais maintenant quand j'y vais c'est pour deux jours, j'aime dormir sur place pour profiter des belles lumières du soir et du matin.

J'aime moins la photo ci-dessous (panure à moustache mâle) que la précédente (même espèce) mais je la présente pour montrer la différence qu'il peut y avoir entre deux images faites au même endroit à quelques minutes d'intervalle (et aussi parce que ces mâles... mmmm, je ne m'en lasserai jamais !)

Celle-là est carrément médiocre mais prendre des panures en vol n'est pas facile !

Et quelques images assez quelconques en vrac. Un vol de grues à l'aube ou au crépuscule je ne sais plus:

Un petit groupe d'ibis falcinelles:

Et une Buse variable qui a eu l'amabilité de se présenter convenablement éclairée:

Ayant des centaines d'images d'oiseaux du jardin j'en prends peu maintenant et parmi celles-ci je fais toujours (depuis longtemps) des essais des oiseaux en vol. Je ne veux pas investir dans le matériel qui me permettrait de réussir à chaque fois, ça ne m'intéresse pas (mais je respecte tout-à-fait les aficionados de la technique utilisant flashs, cellules etc ...) De mon point de vue, très personnel, avoir de nombreux échecs et réussir de temps en temps une photo correcte est plus gratifiant qu'une technique parfaite basée sur l'électronique et qui une fois maîtrisée permet une réussite automatique. Voici quelques images de qualités inégales. La première du chardonneret me contente suffisamment.

Et dans un style bien différent un essai osé de version N&B:

Pour une fois je ne vais pas respecter l'ordre chronologique, quelle importance ? J'ai pris du retard dans mes mises à jour et autant battre le fer quand il est chaud. Après un petit séjour de deux jours en Camargue autant publier d'abord ces images fraîches.

Mon état d'esprit vis-à-vis de la photo animalière a changé. Les photos interchangeables à l'espèce près m'intéressent de moins en moins, mais faire autre chose est vraiment difficile. Cependant souvent je me laisse aller à la facilité. Par exemple en ce beau et froid mois de janvier une attraction est de passage en Camargue. Tous les ornithos du coin (et d'ailleurs ...) sont venus le prendre en photo et on peut dire que presque toutes les photos que j'ai pu voir sont identiques. Mais comment faire autrement ? je n'ai pas la réponse. Et c'est sans doute parce que je savais cela que je ne me suis pas précipité pour aller le voir. A la couleur des pattes et quelques autres détails près c'est finalement un oiseau très proche d'autres que nous voyons très fréquemment, mais honnêtement c'est un peu le cas pour la plupart des raretés rencontrées tout au long de mes pérégrinations ornithologiques.
Mais j'oublie de vous le présenter: le Chevalier à pattes jaunes est un oiseau amréicain qui niche en Alaska et dans le labrador et qui hiverne normalement entre le Mexique et le sud de la Patagonie. mazis quelques-un s'égarent assez régulièrement en Europe, surtout en Grande Bretagne et de temps en temps en France. Et en Camargue c'est encore plus rare. En voici donc quelques images, sans originalité mais consituant tout de même un joli souvenir de cet oiseau si peu farouche:

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Voici une autre espèce, le Chevalier gambette: ctrès commun la plupart des photographes l'ont dédaigné pourtant il n'a rien à envier à la vedette du jour me semble-t-il:

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Le but principal de cette sortie en Camargue n'était pas les photos de ce chevalier mais bien celles de Cygnes de Bewick. Ces oiseaux sont réguliers (présents tous les hivers) mais en petit nombre, on peut dire qu'ils sont plutôt rares par chez nous. J'en ai vu assez souvent, j'en ai des photos très correctes en vol mais rien de bien pour des oiseaux posés. A ma dernière visite je ne les avais même pas vus et je craignais de rentrer de nouveau bredouille. Mais non ils étaient bien là où j'espérais les trouver, pas aussi près que ce que j'aurais aimé mais tout de même à une distance très correcte pour les photos. Petite sélection:

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Et le croirez-vous ? il y en avait même un à deux têtes !

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Trêve de plaisanteries douteuses. Comme vous avez pu le constater sur quelques photos précdentes les canards, ou plutôt devrais-je dire les anatidés (ça en jette hein ?) étaient nombreux sur l'étang. Voici des photos destrois espèces les plus communes, Canard colvert, Canard souchet, Canard chipeau. La première est l'espèce la plus banale, on peut en voir même en ville dans les jardins publics, pourtant la photo présentée ici est certainement celle que j'aime le plus:

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Tout est paisible sur l'étang. les canards dorment ou se nourrissent sans bruit, les cygnes se toilettent ou somnolent, les Aigrettes garzettes et le Héron cendré sont à l'affût et le photographe jouit de ce calme reposant dans cette belle lumière d'un début de matinée ensoleillée. Quand soudain c'est l'effervescence par vagues successives les canards et sarcelles s'envolent dans toutes les directions, la raison de cette panique est évidente il suffit de lever les yeux pour qu'elle se confirme: le Busard des roseaux est en chasse. Mais il ne fait que passer quelques secondes après la panique générale tout ce petit monde se pose à nouveau pour poursuivre ses activités.

Avez-vous remarqué que le cygne ci-dessus n'est pas le même que ceux présentés plus haut ? Il s'agit là de l'espèce la plus commune que vous avez certainement vue ailleurs, y compris dans des jardins publics, c'est le Cygne tuberculé. Mais il arrive, très très rarement, qu'une troisième espèce de cygne blanc apparaisse ici, j'en ai parlé à d'autres occasions, et pour mémoire afin de pouvoir comparer avec les Cygnes de Bewick voici une photo de Cygnes chanteurs:

En préambule de ce petit compte-rendu je disais que je m'intéressais maintenant davantage à la photo proprement dite. Voici une illustration de ma quête. Sur les deux photos ci-dessous d'aigrettes garzettes j'ai voulu saisir un duo pour dynamiser un peu l'image et jouer encore sur cette dynamique selon les positions respectives des oiseaux dans le cadre:

Les Chevaliers cul-blancs sont très méfiants, et je n'ai pas souvent la possibilité de les prendre en photo. Celle-ci n'est pas terrible mais c'est mieux que rien.

En retournant vers la voiture une jolie observation bien que lointaine de la Pie-grièche grise venue hiverner en Camargue (dans notre région l'espèce habituelle -en fort déclin- est la Pie-grièche méridionale considérée longtemps comme sous-espèce de la grise):

Et bien sûr des grues cendrées par dizaines.

En Camargue gardoise je n'ai pas eu à chercher bien longtemps la Talève sultane, présente sur un lieu habituel en compagnie d'Ibis falcinelles.

Fin d'une belle journée:

A l'occasion d'un déplacement dans l'est varois j'ai fait une petite visite à Fréjus histoire de montrer des oiseaux à un ami. Le vent plus fort que prévu ne rendait pas les conditions d'observations propices, et les photos ont été rares.

A l'embouchure de l'Argens un couple de cygnes noirs, oiseaux qui n'ont rien à faire là (ils vivent à l'état naturel en Australie) et sont issus d'oiseaux de captivité ne semblent pas gênés par les conditions météorologiques:

Pourtant je trouve que celui-là a l'air bien triste...

Sur un canal quelques sarcelles, farouches, ne se sont pas laissé prendre facilement en photo. Par contre près de la plage un joli Rougequeue noir est venu embellir cette sortie pendant la pause sandwich. Plus tard un beau vol d'étourneaux et ... je crois bien que c'est tout !

Côté jardin j'ai tellement fait de photos par le passé que je m'abstiens un peu. Mais il est difficile de résiter à la tentation ! photographier ces oiseaux est une bonne occasion de réfléchir à la composition d'une image, à ce qu'on souhaite y mettre...

Celle-ci est purement naturaliste, et trop statique à mon goût: la mésange est nette, bien exposée. Il y a quelques années j'aurais été très content mais maintenant bof ...

Cette photo de chardonneret est déjà meilleure, bien que pas parfaitement nette. Elle plairait peut-être aux fans de bokeh mais justement je trouve que cette valeur, sans la trouver inintéressante est un peu trop à la mode et entraîne souvent des images sans personnalité.

Que penser des gros plans ? Sujet délicat, certains photographes sont spécialisés dans ce domaine, et je suis moi-même souvent séduit par des images de ce type. Pour celle-là j'ai logtemps ésité pour le recadrage, sans finalement arriver à choisir: que faut-il privilégier ici ? La couleur du fond avec cette belle lumière, le regard du tarin ou sa position ? J'ai choisi le compromis, un peu de tout ça mais je suis loin d'être persuadé que c'est la bonne décision.

Pour ces deux photos de mésanges bleues, mon intention était claire: que le spectateur s'interroge sur ce que regardent les oiseaux. Chacune a, je crois, ses qualités, mais aussi ses défauts. Ce ne sont toujours pas des photos satisfaisantes mais ça avance, ça avance ... :-)

Images 2022

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